Vue d'ensemble
La première fois que j'ai vu Quito c'est... de l'avion ! Au début, j'ai cru que l'avion tournait en rond car je n'arrêtais pas de voir des maisons et des petits immeubles. Eh bien en fait non ! Cette ville est vraiment gigantesque. Paris à côté doit faire le quart (et encore) en superficie de cette capitale qui s'étend sur plusieurs collines. Ca aussi c'est impressionant : observer le nombre de vallonnements que cette ville englobe.
Les différents moyens de transports
Une fois retrouvée ma chérie, il a bien fallu qu'on rentre à l'appartement. Pour cela, il faut faire appel à un taxi. Cette première expérience de taxi n'a pas été sans étonnement. Sur le pas de la sortie de l'aéroport, plusieurs hommes attendent. Ils n'attendent pas quelqu'un qui vient d'arriver en avion. Non, ils t'attendent toi ! Ce sont tous des taxi-man. Ne comprenant toujours pas la langue de Don Quichotte, ma chérie s'occupe de choisir le taxi. Seulement voilà, un premier nous aborde, Hélène répond que nous avons besoin d'un taxi et là un second dit qu'il est taxi en même temps qu'il tente de s'emparer de ma valise. Pas fou, je lâche pas mais lui cède et Hélène de mettre immédiatement un frein à cette joute entre taxi-man. Finalement, nous prenons le premier taxi-man. Une fois à l'intérieur, je trouve qu'il y a quelque chose d'assez inhabituel chez ce taxi : pas de taxi-mètre ! Du coup, le prix est fixé au début par Hélène. Apparement plus que si on avait eu un taxi avec le petit boîtier magique, mais bon au moins on sait à quoi s'en tenir.
La plupart du temps pour rejoindre ou sortir du centre de Quito, nous prenons le bus. Ils sont quasiment tous différents. Pas simplement par leur trajet, comme cela est la coutume chez les bus de tous pays, mais aussi par leur couleur et par le véhicule en lui-même. La plupart du temps ils ressemblent à des cars, donc pas vraiment de "places debout" de prévues. De toutes façons, on est obligé de s'asseoir. Ca tombe bien, en bon Parisien que je suis, je ne reste jamais debout dès que je peux. La cabine du chauffeur est décorée avec goût et charme (ex : moumouttes de couleur rouge ou bleu entourant les différents rétroviseurs). Par contre un bon point pour éviter les fraudes, peut-être une piste pour la RATP. Y a un autre gars dans le bus qui se charge de vous faire payer en sortant, en entrant ou pendant le trajet. Une autre chose aussi d'étonnante. Il y a des arrêts de bus, cependant on se sert beaucoup plus souvent d'arrêts cachés qui se situent n'importe où du moment qu'on lève la main. Bref, ça marche plus comme un taxi pour une trentaine de personnes. Oui oui, un taxi, là non plus y a pas de taxi-mètre...
Bien sûr, la marche est obligatoire pour faire de plus courtes distances. Et c'est là qu'on se rend compte qu'ici, les normes anti-pollution, ça existe pas et qu'on a pas à se plaindre de ce qu'on a (même s'il faut toujours faire mieux). C'est bien simple au bout d'à peine une demi-heure, j'ai les yeux qui piquent et la gorge qui me gratte. C'est pas tant l'atmosphère que la proximité avec les véhicules qui donne ces symptômes. On prend aussi conscience qu'ici ils aiment bien la musique. La musique à une note est leur préférée. Particulièrement la note jouée par le klaxon. Tu sais pas pourquoi, y a pas un chat et hop un coup de klaxon. Des fois, il semblerait que les taxis usent de cette technique pour prévenir qu'ils sont vides et aussi pour draguer. La plupart du temps, les véhicules klaxonnent pour prévenir qu'ils arrivent sur un croisement et aussi pour draguer. Le chauffeurs de bus klaxonnent pour avancer plus vite dans les embouteillages et pour draguer. Bref ici le klaxon a une utilisation un peu différente de la nôtre, ou plutôt exagérée de la nôtre.
Mais surtout, il y a une épreuve redoutée par tous les piétons : le changement de trottoir !!! N'ayant toujours pas compris le code de la route local, ou même s'il y en avait un, j'avoue ressentir un léger frémissement à chaque fois qu'il est nécessaire de passer d'une rive de route à l'autre. Malgré mon expérience du "forçage de passage" à Paris, je n'en mène pas lourd ici.
En fin de compte...
J'ai l'impression qu'au niveau des transports, c'est le pays du "Freestyle". D'autant plus que les feux et les panneaux de signalisation (quand il y en a) sont respectés quand ça arrange. Nous sommes rentrés de la fête de départ de Chloé, à bord d'un taxi qui devait être daltonien, car tous les feux rouges, il les voyait verts.
Enfin bon, c'est assez amusant de voir d'autres façons de faire. Je m'arrête là pour mes impressions car nous venons de rentrer d'une longue marche et nous sommes complètement exténués.
Commentaires plus ou moins fins :
Re: Coucou les mouflets !
Bonjour M. Kouk !
Re-bisous
Re: Re: Coucou les mouflets !
Slt Steph...
bienvenu dans le monde des piétons
Coucou,
Bienvenue dans le club des piétons qui manquent de se faire écraser à tous les carrefours ; ). Ce que tu racontes me rappelle énormément Turin, et si la ressemblance est exacte, je comprends que ton coeur manque un battement à chaque fois que tu es obligé de changer de trottoir.J'espère quand même que tu retiendras autre chose du pays que les conditions de transports et de circulation ! Remarque, en ex-parisienne, je comprends, Ok. Bon courrage alors ; ))
tricotine
Coucou les mouflets !
Hier nous avons donc vu Véronique et Patrick "Lama", ils nous ont montré de jolies photos : Véronique est très intéressée par la flore équatorienne (et la flore tout court !!) et je constate qu'il y a sur ces photos aussi beaucoup de nuages ..... Bien sûr, ils ont pris le petit train et voyagé sur le toit !!!!! comme tout bon touriste !
Bisous, à tout à l'heure ... je voulais aller au salon des plantes du littoral aux Sables, mais nous avons un temps "Hélène" !!!!